La construction ou la rénovation d’un bâtiment a deux impacts majeurs sur l’environnement :

  • la fabrication de matériaux et d’éléments nécessaires à sa construction et son fonctionnement
  • la consommation d’énergie durant son utilisation.

Depuis le début des années 2000, les réglementations n’ont cessé d’évoluer pour rendre les bâtiments de plus en plus performants. La conception passive a également permis de rendre les bâtiments plus sobres en énergie, au-delà même de leur performance en tant que telle.

Aujourd’hui, un bâtiment sobre en énergie a tellement réduit ses besoins en énergie de chauffage et de refroidissement que ces derniers sont devenus négligeables par rapport à l’énergie dépensée pour la fabrication des matériaux et la construction du bâtiment en lui-même.

Afin de rendre les bâtiments plus neutres sur le plan environnemental, il devient nécessaire d’évaluer les impacts environnementaux que peuvent avoir l’utilisation de certains matériaux. Ces évaluations guident les concepteurs dans leur travail afin d’effectuer des choix pertinents et réfléchis. Chaque bâtiment peut ainsi afficher un score, en relation avec l’ensemble des impacts environnementaux relatifs à sa construction, son utilisation et sa fin de vie. Actuellement, ces impacts environnementaux sont exprimés en équivalent CO2.

Outre le choix des matériaux, d’autres démarches devraient également être prise en compte dans l’impact global du bâtiment sur l’environnement. Parmi celles-ci, nous citerons :

  • L’usage de l’eau de ville et de l’eau de pluie
  • La manière dont la mobilité est intégrée au projet
  • La taille du bâtiment (raisonner la surface habitable au regard de l’espace territorial disponible)

Les pratiques évoluent constamment et intègrent de plus en plus de manières de concevoir, construire et habiter un bâtiment dans le respect de l’environnement dans lequel il s’inscrit.